Le 6e conseil municipal de notre mandat en charge du débat d’orientation budgétaire (c’est-à-dire le dernier) a eu lieu. La voie est donc désormais tracée pour la dernière année, et l’heure du bilan a déjà sonné.
Le budget est central : il est la transcription concrète des engagements politiques, il annonce où l’on va investir, dénonce où l’on aurait dû investir, et trace la voie fiscale. Enfin, il doit respecter la contrainte mathématique, car comme le dit le dicton, « équilibrer son budget, c’est élever ses recettes au niveau de ses dépenses, ou bien abaisser ses dépenses au niveau de ses recettes. »
Les deux principales remarques que nous devons faire relèvent, une de la forme, l’autre du fond.
En matière de forme, le compte n’y est pas. « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément », nous enseigne Boileau dans son Art poétique. Et s’il est bien un domaine auquel appliquer cette maxime, ce sont nos finances. Un budget doit se lire, se comprendre et se rendre accessible à TOUS LES HABITANTS. Force est de constater, en fin de mandat, que ce n’est pas le cas. Aussi avons-nous pris l’engagement de travailler avec la Direction Générale et la Direction Financière de la mairie, afin de vous présenter des tableaux, des indicateurs et des infographies simples. Le but est évident : que vous puissiez comprendre d’où viennent les recettes,quel est le montant de l’impôt, quelle est la pression fiscale à Rambouillet, quelles sont nos marges de manœuvre en matière de voirie (bien abîmée), combien rapporte la nouvelle politique de stationnement (bien décriée), dans quelle mesure l’État rogne chaque année sur son soutien…
En matière de fond, il faut souligner quelques éléments majeurs :
Il y aurait tant d’autres points à énoncer (la lanterne toujours très peu optimisée et qui perd chaque année1,1 million, la voirie, l’eau et l’assainissement qui restent un poste de dépense future colossale,les liens et les transferts de budget entre la mairie et la CART qui rendent cet exercice difficile du fait d’un périmètre non constant…). Nous le ferons en temps utile 🙂
Charles-Henri DUNOYER DE NOIRMONT, Grégoire LECLERCQ