Un budget 2024 responsable et porté vers l’avenir !

Lors de sa séance du jeudi 4 avril, le conseil municipal a approuvé le budget de la ville de Rambouillet pour l’année 2024. La ville poursuit ses efforts de modération de ses dépenses de fonctionnement tout en maintenant la qualité des services publics disponibles pour les Rambolitains et le soutien aux associations. Le point sur un budget 2024, illustré par le retour d’investissements conséquents en faveur de la transition écologique et de la modernisation de l’espace public.

 

Budget 2024 : 103 683 746 €

Fonctionnement : 66.570.094 €
Dépenses courantes nécessaires au fonctionnement de la ville (frais de personnels, frais des équipements, intérêts des emprunts, subventions aux associations, …)
Recettes perçues (taxe foncière, dotations de l’Etat, prestations de services notamment restauration scolaire)

Investissement : 37.113.652 €
Finance les opérations d’équipement de la ville, les travaux, l’acquisition de matériel et le remboursement du capital des emprunts.
Les recettes proviennent de l’épargne de la ville, de l’emprunt, des dotations de l’État et des subventions provenant des organismes extérieurs.

 

Solidarité et maintien des services à la population

La ville a choisi cette année de maintenir un axe fort de solidarité en accordant au sein de son budget de fonctionnement plus de 577 000 € au tissu associatif, 511 000 € pour l’Usine à chapeaux et 725 000 € pour la Maison de l’accueil et de l’action sociale (CCAS). Pour garantir un service public de qualité, 2 500 000 € sont répartis pour assurer le fonctionnement des différents services municipaux.

 

Des marges d’épargne rétablies…

L’épargne nette désigne le surplus des recettes de fonctionnement par rapport aux charges courantes de la commune, une fois le remboursement des emprunts retiré. Elle exprime donc la capacité à autofinancer ses investissements.

Fortement impactée par les conséquences de la guerre en Ukraine sur les coûts de l’énergie et des matières premières, elle a chuté en 2022.

C’est pourquoi, la ville a été contrainte en 2023 de faire appel à une fiscalité plus importante afin de rétablir l’épargne nette. Ce mécanisme associé à la forte réduction des dépenses de fonctionnement les années précédentes permet aujourd’hui à la ville d’assurer une capacité d’investissement solide.

…malgré une baisse continue des dotations de l’Etat

Les dotations versées par l’Etat pour aider au fonctionnement des communes sont en constante régression depuis 2014. La situation financière saine de la ville de Rambouillet ne lui permet pas de bénéficier des mécanismes de solidarité nationale. En cumul de 2014 à 2024, la Ville aura ainsi été privée de 26,8 M€ de dotations de l’Etat sur son budget de fonctionnement.

 

Une gestion saine des finances publiques

L’épargne dégagée en 2024 par la ville de Rambouillet pour faire face à ses échéances bancaires représente, avant remboursement annuel des emprunts, 13,8% de ses recettes courantes conformément aux principes de gestion saine des finances publiques. Par ailleurs, avec un délai de désendettement de 6,4 années, la ville de Rambouillet dispose d’une forte capacité à rembourser ses dettes, renforçant ainsi le lien de confiance avec les établissements bancaires, loin des seuils d’alerte fixés à 10 ans pour une commune. Une gestion financière saine reconnue par la chambre régionale des comptes lors de son contrôle 2022-2023.

 

 

 

2 questions À L’ÉLU – « Gouverner c’est prévoir »

Quels sont nos différents types d’investissement et leur importance ?

Il y a trois types d’investissements, les investissements productifs, les investissements de renouvellement et les investissements de croissance. Les investissements productifs ont pour but d’engendrer une augmentation des recettes ou une diminution des dépenses. Les investissements de renouvellement visent à entretenir le patrimoine. Enfin, les investissements de croissance ont pour but de déployer de nouveaux services publics. Ces trois types ont un objectif commun, préparer l’avenir. En effet, les investissements productifs, en réduisant les dépenses ou en augmentant les recettes, nous permettent de mieux entretenir notre patrimoine et d’engager des projets nouveaux. Les communes doivent donc régulièrement investir pour ne pas se retrouver qu’acculées à gérer les urgences.

 

Quelles sont les menaces pour l’année 2024 et les années suivantes ?

La situation des finances publiques d’État est inquiétante. Le niveau des prélèvements obligatoires, les chantiers prioritaires, tels que la défense, la justice, la santé, l’éducation, le niveau de l’endettement de l’État nous invitent à la plus grande prudence. Il est incontournable que pour redresser la situation, des décisions fortes doivent être prises pour diminuer ses dépenses. C’est la seule voie possible. Il ne faut pas que les collectivités locales soient de nouveau mises à contribution. Elles y ont déjà grandement contribué les années passées. Elles ne peuvent pas payer une seconde fois. Nous examinerons donc, avec la plus grande vigilance, les orientations budgétaires de l’État pour 2025.

 

Thomas Gourlan
Adjoint au maire, délégué aux affaires
relevant des finances, des mobilités
et des affaires intercommunales.