Aux origines du projet
Au début des années 2010, l’exploitation de la Bergerie nationale traversait une situation économique difficile. Convaincu qu’il était possible de conjuguer production durable et viabilité économique, l’établissement a lancé, à partir de 2013, une transition vers des pratiques plus agroécologiques, le développement du circuit court et la conversion de l’exploitation à l’agriculture biologique.
Cette dernière a nécessité une refonte en profondeur des pratiques agricoles (adaptation des cultures, ajustement de l’alimentation des animaux…) avant l’obtention officielle de la certification en 2015. Aujourd’hui, l’exploitation agricole décline sur le terrain les préceptes de l’agroécologie, privilégiant un système autonome fondé sur la complémentarité entre cultures et élevages.
Qu’est-ce que l’agroécologie ?
Apparu au début du XXe siècle en réaction aux effets négatifs de l’agriculture industrielle sur l’environnement et la société, l’agroécologie associe agriculture et écologie. Elle repose sur l’utilisation intégrée des ressources et des mécanismes de la nature afin de mieux produire.
Alliant dimensions écologiques, économiques et sociales, ce mouvement vise à mieux tirer parti des interactions entre végétaux, animaux, humains et environnement. Parmi les principes fondateurs on trouve notamment la régénération des sols, la diversification des cultures, le respect de la biodiversité…
En chiffres
450 000 litres de lait par an
+ 10 000 yaourts par jour distribués sur le territoire
2 races ovines – Mérinos de Rambouillet et Romane
130 000 visiteurs par an dont 20 000 scolaires
Circuit court
Transformer les produits sur site
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Commercialiser les produits bio de la Bergerie nationale
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Garantir des prix rémunérateurs pour les producteurs et accessibles aux consommateurs
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Distribuer :
- A la boutique de la Bergerie
- Dans les commerces locaux
- En restauration collective