Actualité : Cinéma : préparation du chantier
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C’est peu dire qu’il est attendu par les Rambolitains ! Après cinq années de rebondissements, le lancement des travaux du cinéma marque une étape décisive dans l’aboutissement du projet d’un nouveau complexe cinématographique en lieu et place du Vox. Démoli par la SNCR (Société nouvelle des cinémas de Rambouillet) en 2020, il devait être reconstruit par cette dernière dans la foulée jusqu’à ce que l’augmentation du coût des matières premières, post COVID, entraîne le retrait de la société du projet en 2021.
Du Vox au Cinéparadis
Dans l’attente de trouver un repreneur, la municipalité, animée par la volonté de conserver une offre cinématographique de qualité en centre-ville, a mis en place un cinéma transitoire à La Lanterne en partenariat avec Mégarama. L’objectif de cette initiative lancée en mars 2023 salle Monique Le Dilly, consiste à proposer la projection de films généralistes, avec une attention particulière au jeune public mais aussi de s’imposer comme un lieu culturel ouvert à tous.
En parallèle, la SARL L’Ermitage, qui gère un groupement de cinémas indépendants – et notamment Les Enfants du paradis à Chartres – a racheté en 2023 la SNCR et repris le projet de cinéma à Rambouillet à l’identique pour en assurer l’exploitation. La société familiale, candidate dès l’origine du projet, connaît bien le contexte rambolitain. Son projet consiste à reconstruire, comme initialement prévu, un nouveau complexe doté de cinq salles et 595 fauteuils, renommé Cinéparadis. La nouvelle propriétaire, Judith Reynaud, a cependant déposé un permis de construire modificatif par rapport à l’initial afin de l’adapter aux nouvelles normes et d’offrir plus de confort au cinéma.
Un complexe de 5 salles sur 3 niveaux
Le 11 septembre dernier, le service urbanisme de la ville a délivré le permis de construire modifié du bâtiment de 3 étages, qui s’ouvrira sur la rue d’Angiviller et le porche de la rue de Gaulle. Un précieux sésame qui donne le coup d’envoi de la préparation des travaux dont le coût total est estimé à 6 000 000 d’euros. La municipalité y participe à hauteur d’1 000 000 d’euros. Le projet bénéficie aussi de subventions de la Région Ile de France (500 000 euros) et du Centre national du cinéma et de l’image animée (500 000 euros).
14 à 16 mois de travaux sont prévus, soit une ouverture du Cinéparadis début 2026.
Une alternative au multiplexe
Avec une programmation diversifiée et tous publics, mêlant blockbusters, films plus confidentiels et programmation jeunesse, le nouveau cinéma conservera sa vocation de cinéma d’art et d’essai. Pour s’adapter aux besoins et usages de la population, le Cinéparadis sera ouvert 7 jours par semaine et 365 jours par an. Il proposera plusieurs séances dans la journée et en soirée. Des animations spécifiques seront aussi programmées régulièrement comme des soirées-débats et ciné-goûters sans oublier le retour du ciné-club, pour l’instant accueilli à La Lanterne.
Un lieu culturel ouvert à tous
Dans une optique d’accès de la culture au plus large public, la grille tarifaire sera la plus accessible possible et permettra notamment divers moyens de paiement ( Pass Culture, chèque vacances, chèque CE, etc). De même, de nombreux projets sont prévus afin d’offrir un accès facilité aux plus jeunes dans une perspective d’égalité des chances.
Des groupes scolaires seront ainsi accueillis à la demande des enseignants le matin ou l’après midi dans la semaine et des ateliers d’animations seront régulièrement proposés en lien avec les structures municipales de la ville. Le cinéma participera aussi aux dispositifs nationaux d’éducation à l’image (Ecole et Cinéma, Collège et cinéma, Lycéens au Cinéma).
Au-delà de l’offre cinématographique, le Cinéparadis est amené à devenir un lieu culturel au sens large en proposant la retransmission d’événements comme des opéras ou concerts. Mais aussi en mettant gratuitement à disposition de la commune ses salles pour l’organisation de conférences ou colloques.