Rénovation énergétique école Gambetta
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Objectifs des travaux
En complément de la protection du patrimoine, le projet de rénovation s’inscrit dans le cadre de la transition écologique avec un objectif de réduction des coûts énergétiques de 12 à 15%. Il sera vérifié à partir de l’analyse des consommations réelles et après une année complète d’exploitation du bâtiment rénové.
Nature et phasage des travaux
Après un diagnostic technique préalable, une phase de travaux préparatoires et de sécurisation a été réalisée à l’été 2021 (désamiantage, réfection des faux plafonds des classes y compris isolation etc). Le remplacement de l’éclairage en LED des classes avec mise en place du faux-plafond et isolation a aussi été effectué.
La deuxième phase a porté sur le remplacement de 2 200m² de toiture, la restauration de la charpente et la sécurisation des façades, des éléments porteurs et des caves. Les travaux ont également intégré la rénovation du campanile, le remplacement du paratonnerre et la mise en conformité électrique de la sirène d’alerte. Pour la rénovation thermique du bâtiment, les menuiseries bois du péristyle ont été remplacées et l’ensemble des combles a été isolé. De plus, l’installation de chauffage a été modernisée avec des sondes pilotées et des thermostats.
Fin de l’opération
La réception de l’opération a été prononcée en décembre 2023.
Le montant global des travaux
2 984 348€
Le total des subventions s’élève à 1 506 000€ soit 56,58% du montant total qui est 2 984 348 €
- 1 478 350 € Part Ville
- 336 000 € Subventions de l’Etat (DSIL)
- 200 000 € Subventions du CR IDF, soutien au patrimoine
- 970 000 € Subventions de l’EPI Yvelines-Hauts de Seine
Une coordination partenariale
Tous les travaux ont au préalable été approuvés par l’ABF (Architecte des Bâtiments de France). La collaboration du service scolaire de la ville de Rambouillet, l’Inspection de l’Éducation nationale et les équipes enseignantes avec l’équipe du Pôle Patrimoine Bâti a été un soutien majeur pour la compréhension des risques de coactivité avec les élèves afin de garantir leur bien être à l’école. Ces échanges ont permis de respecter les engagements calendaires de l’opération et de respecter les activités de chacun.
Focus sur un savoir-faire remarquable
Les caves
Les plafonds des trois caves situées sous les classes et le hall de l’entrée de l’école, ont été consolidées avec des poutres en acier fixées dans les murs porteurs du bâtiment suivant un procédé d’empochement et un flocage coupe-feu a été réalisé. La présence de canalisations d’eau potable, d’eau usée, de gaz et d’électricité a complexifié l’opération. De plus, afin de retrouver un esthétique d’antan, les pierres en meulière des murs ont été rejointées.
Les menuiseries
Les menuiseries extérieures (portes et fenêtre des classes) qui donnent sur la coursive ont été déposées et remplacées en 3 phases : l’aile sud aux vacances de Noël, l’aile ouest aux vacances d’avril-mai et l’aile est cet été. Chaque aile a nécessité 2 semaines de travail pour les 5 fenêtres et les 5 portes. Les menuiseries sont hautes (4 mètres de hauteur pour les portes), larges et lourdes et 4 ouvriers ont été nécessaires pour l’installation de chacune d’elles. Les fenêtres et les portes, à l’identique visuellement des anciennes (même nombre de carreaux, de petits bois, etc.), sont en chêne avec une conception plus moderne, avec vitrages isolants pour un meilleur rendement énergétique et des serrures multipoints favorisant la sécurité des locaux. Elles ont été livrées laquées en sortie de production.
Le Campanile
Le campanile, ou petite tour-clocher, est composé d’une flèche, d’un épi de faîtage (pièce ornementale) et d’une petite terrasse en zinc. La toiture a été refaite avec un mélange d’ardoise naturelle, légèrement bleutée et de qualité « monument historique » provenant d’Espagne, et de zinc qui est un matériau léger, robuste et demandant peu d’entretien. Les poteaux du campanile ont également été habillés de zinc. L’épi de faîtage (d’environ 1,90 m) a été refait à l’identique par un artisan spécialisé en ferronnerie d’art.
À quoi sert la sirène d’alerte ?
Ce système d’alerte date de la Seconde Guerre mondiale ; il visait à prévenir les populations en cas d’attaque aérienne. Désormais, ce réseau de sirènes sert à prévenir la population d’un danger imminent lors d’un « sinistre de sécurité civile, d’origine naturelle ou technologique » (ministère de l’Intérieur), afin que chacun puisse prendre des mesures de protection. Le signal est un son modulé (montant et descendant) comportant 3 séquences d’une minute avec une interruption de 5 secondes entre chaque séquence. Un essai des sirènes doit être effectué tous les premiers mercredis du mois à 12h. Jusqu’à présent géré par les communes dans les Yvelines, le réseau de sirènes sera repris par la Préfecture en fin d’année.