AU CŒUR DE LA VIE MUNICIPALE : La police municipale
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7h
C’est l’heure du début de la patrouille pour les brigades d’intervention de la police municipale. Chaque jour, les agents de terrain parcourent l’intégralité de la ville entre 7h et 21h30 – de 10 heures à 19h30 le samedi – afin de sécuriser l’espace public, vérifier les stationnements et prévenir les infractions. Les équipes, qui patrouillent en binôme par roulement, se déplacent très souvent à pied ou à VTT. Cela leur permet d’intervenir dans des endroits difficiles d’accès en voiture mais aussi d’être au plus proche des habitants afin d’échanger avec eux. Et de prendre le temps d’écouter leurs inquiétudes ou doléances. Une proximité et une présence sur le terrain, essentielles au maintien de la tranquillité publique. Pour assurer au mieux cette dernière, la ville a par ailleurs fait le choix de la vidéo protection. 130 caméras réparties sur 38 sites – dont 6 nouveaux en 2023 – sont ainsi installées à Rambouillet, principalement dans le centre-ville. Un maillage qui sera étendu d’ici 2025 à de nouveaux quartiers et aux principaux axes d’entrée de ville. Toutes les vidéos sont stockées sur des serveurs dans les locaux de la police municipale. Cette dernière, via son Centre de Supervision Urbain (CSU) assure la gestion et l’exploitation du réseau de vidéoprotection urbaine dans une salle aux murs remplis d’écrans qu’on croirait sortie d’un film d’action.
9h
Retour au poste pour prendre les consignes de la journée auprès des chefs de service. Dans la pièce principale des nouveaux locaux de la police municipale – qui a déménagé en 2022 au 4, rue Jean Moulin, au sein du quartier de la Louvière -, les discussions vont bon train. C’est l’occasion d’un temps d’échange entre collègues. Ici, 16 agents répartis en brigades travaillent au quotidien sous la direction de la Cheffe de la Police municipale et de son adjointe : 11 policiers municipaux, 1 secrétaire administrative et 4 agents de surveillance de la voie publique (ASVP). Ces derniers agissent notamment contre la recrudescence des dépôts sauvages d’objets ou de déchets par le biais de tournées ou d’actions préventives auprès des habitants. Dès la fin de cette réunion, la cheffe de la police municipale rejoint la mairie pour participer à la coordination de la sécurité d’un événement majeur de cette année avec les partenaires institutionnels. Dans le cadre de la veille anti-braquage, une autre brigade part effectuer des rondes chez les commerçants et dans les grandes surfaces.
11h30
Cap sur la zone commerciale du Bel Air. Ce matin, une opération est prévue avec Sébastien, un agent de la Direction régionale et interdépartementale de l’environnement, de l’aménagement et des transports (DRIEAT). Une coopération régulière puisque la police municipale mène avec ce service environ deux opérations par mois. En plein Black Friday, l’objectif du jour est de contrôler de manière aléatoire des camions de livraison de marchandises qui circulent dans la zone commerciale. Chaque conducteur de poids lourd arrêté doit présenter son autorisation de transport, ses papiers ainsi que ceux du véhicule. A bord d’une camionnette de la police, les agents vérifient tant les documents de transport, que le respect des réglementations européennes sur le temps de conduite et de repos des conducteurs, leur contrat et leur identité mais aussi l’absence d’infractions au code de la route. Une partie de l’équipe sera ensuite positionnée en début d’après-midi sur les axes majeurs afin d’effectuer des contrôles de vitesse.
14h
Les policiers partent pour une « opération stup ». En binôme avec la police nationale et leurs équipes cynophiles, ils patrouillent dans les points sensibles de la ville susceptibles d’abriter des trafics de drogue. Les agents ont l’habitude de travailler ensemble, leurs actions étant complémentaires. Les policiers municipaux, qui connaissent mieux les habitants, viennent en appui de nombreuses opérations de sécurité publique ou d’opérations de contrôle. Violences conjugales ou intrafamiliales, tapage nocturne, différends entre voisins, sécurisation d’un périmètre… : ils ne savent jamais à l’avance sur quelle situation ils vont tomber. Afin de garantir leur sécurité et celle des citoyens, ils disposent d’un équipement adapté et sont armés. La police municipale coordonne aussi la surveillance des habitations dans le cadre de l’opération « tranquillité vacances ».
16h15
Aux heures d’entrée et de sortie d’école, soit autour de 8h30 et 16h30, les agents assurent régulièrement la sécurisation de certains points névralgiques autour des écoles, particulièrement au centre-ville, et veillent au bon déroulement de la circulation comme au respect des règles de sécurité, à pied, à vélo ou en voiture. Une mission d’autant plus importante que la France a récemment élevé la posture du plan Vigipirate au niveau « Urgence attentat ». Leur présence régulière permet de nouer une relation de confiance avec le personnel scolaire, l’éducation nationale et les familles qui peuvent ainsi plus facilement leur faire remonter des situations problématiques. La police municipale mène aussi au quotidien un important travail de prévention – sécurité routière et piétons, incivilités, conduites à risque… – auprès des jeunes, en lien notamment avec le Pôle famille de la ville.
17h30
A l’accueil, Evelyne jongle entre différentes casquettes. Budgets, commandes, devis… : la secrétaire administrative est aussi chargée des objets trouvés. Dans une pièce dédiée, véritable caverne d’Ali Baba, la police municipale centralise tous les objets perdus et abandonnés dans la ville et les transports. On y trouve de tout : vélos, trottinettes, vêtements, sacs, trousseaux de clés mais aussi une impressionnante collection de doudous. Certains agents surveillent d’ailleurs, sur leur temps personnel, les réseaux sociaux afin d’aider ces précieuses peluches à retrouver leurs jeunes propriétaires. C’est aussi elle qui réceptionne les nombreux appels, du signalement d’un chien errant à des interventions de police secours et redirige les habitants vers les différents services. Après un nouveau point avec les chefs de service, les effectifs poursuivent leur travail de terrain jusque tard dans la nuit et restent en alerte 24h sur 24.
